NOTRE HISTOIRE 
                

Ce qui a commencé comme une petite confiserie en 1923 dans la majestueuse Isabellalei à Anvers est devenu la référence en massepain, fondant et broyage. Depuis le tout début, nous savons « ce que » nous faisons et « comment » nous voulons le faire : en suivant une recette inchangée et parfaitement éprouvée. Nous pouvons parler de « savoir-faire à la belge ». Nous sommes tout disposés à nous adapter pour fabriquer le massepain qui vous correspond, mais sans compromis sur la qualité des matières premières et du procédé de fabrication. Nos collaborateurs travaillent d’abord avec leur cœur, puis avec leur tête. Ils créent, affinent, testent et produisent avec passion. Cet amour du métier, vous le goûtez dans tous nos produits. Vous y retrouvez le meilleur du passé avec l’engagement indéfectible du présent. C’est ce qui rend nos produits si irrésistibles.

1874: du choc des idées jaillit la lumière. Tout a commencé avec Frans Sleeubus, boulanger à Schelle, dont le cœur bat pour Anna Celis. Ils se marient et ensemble, ils ont trois enfants. L’un de ces enfants est Louis, né en 1901. À l’âge de douze ans, il devient apprenti chez son père où il travaille d’abord comme livreur, faisant la tournée quotidienne du pain, puis comme aide-boulanger.

1922: Louis se marie avec Maria Bastiaens, puis se met en quête d’un immeuble pour ouvrir son propre commerce au cœur de ville. Un an plus tard, son rêve devient réalité. Il reprend une confiserie au numéro 94 (anciennement 82) de l’Isabellalei à Anvers, l’une des rues commerçantes les plus animées de l’époque. Son père lui a appris le métier, mais est-ce suffisant pour faire prospérer sa propre entreprise ?

1923: le 5 mars, plus précisément, Louis inaugure l’établissement. Petit à petit, mais avec un grand cœur et un amour du métier, il se fait progressivement une réputation à Anvers. Il se murmure que c’est ici que se fabrique le meilleur massepain de la ville… Une découverte que les Anversois n’ont pas vraiment hésité à diffuser !

1930: le bouche-à-oreille fonctionne bien et le commerce de Louis prospère au point qu’il faut penser à acquérir un bâtiment plus grand. Louis s’installe dans les locaux attenants au numéro 92 (anciennement 80) et crée l’Usine de Massepain Sleeubus L. Amandelen en Suiker. Louis n’a pas besoin de plus pour encourager les Anversois à faire la queue.

1951: Le destin frappe. Alors qu’il est en vacances sur la côte nord de l’Italie, Louis meurt
tragiquement. Lors d’une baignade avec ses enfants Annette, Joseph et un ami de la famille, un glissement de terrain se produit. Effrayé et par instinct de conservation, un enfant italien de 12 ans s’accroche au cou de Louis. Ils sombrent tous les deux. Louis réussit à sauver l’enfant, mais ce faisant, il perd ses forces et se noie. Ses funérailles à Schelle sont impressionnantes, car Louis était très apprécié pour son engagement politique et socioculturel.

1959: au décès de Louis, Jef, le frère cadet, maître boulanger depuis de nombreuses années, reprend les rênes et s’occupe de l’entreprise jusqu’en 1959. C’est alors que la deuxième génération de Sleeubus prend la relève. Joseph, le fils de Louis, et Herbert Bossuyt, l’époux de Mariette, la fille de Louis, entrent dans l’entreprise. Ensemble, ils fondent la société Massepain Sleeubus BVBA. La pérennité de cette délicieuse friandise est assurée.

1975: Herbert Bossuyt décède. À cette époque, Joseph Sleeubus est le seul gérant. Jacques Van der Planken, le beau-fils d’Herbert, entre en fonction et devient le second gérant en 1977. Il prend ensuite progressivement la direction de la fabrication et veille à la qualité des produits. En 1978, en raison du succès du fondant, une nouvelle ligne de production avec trois beaux chaudrons en cuivre comme pièce maîtresse est mise en service.

1986: Heidi Sleeubus, la fille aînée de Joseph, et la troisième génération de Sleeubus, prend en charge la direction administrative de Massepain Sleeubus et restera le visage de nos fidèles clients au comptoir de l’Isabellalei jusqu’à la fin de 2019. Son mari, Guy Bell, succède ensuite à Joseph au départ à la retraite de celui-ci et prend en charge la gestion quotidienne.

2018: dans le bâtiment du 92 Isabellalei, les membres de la famille prennent le repas de midi ensemble selon la coutume établie. Lors d’une des nombreuses conversations sur l’avenir de l’entreprise, une question arrive sur les lèvres des collaborateurs : mais qui va donc assurer la succession ? Après un bref sondage dans la famille, Frédéric et Christoph, les deux fils de Jacques, ainsi que Katleen, la plus jeune fille de Joseph, manifestent leur intérêt à poursuivre l’entreprise familiale. Bart Peelmans, un ami de la famille depuis les années 1990 et un vétéran dans l’industrie alimentaire, est chargé de poursuivre la direction des opérations au sein de l’entreprise et de faire entrer celle-ci dans le XXI e  siècle dans le respect du passé, mais avec une ouverture vers l’avenir et avec le concours d’une incroyable équipe d’employés pleins d’expérience, de passion et de métier.